Le Témoignage de Cyrille

En premier lieu je me présente : je suis un ancien pratiquant du sahaj marg (mai 77) suite à une conférence d'André Poray et un mois après la venue de sister Kastury à Sanary dans le Var.
Je n'ai jamais arrété ma pratique et ce jusqu'a ce jours, j'ai rencontré plusieur fois Babuji, et j'ai eu la chance ou la clairvoyance de ne jamais suivre un autre "maitre". Dès que j'ai vu les problèmes de "succéssion" poindre j'ai et nous avons été beaucoup à nous retirer et à ne suivre personne de physique en particulier;

En plus de 30 ans de pratique je n'ai jamais cotisé à quoique ce soit et nous continuons à nous réunir sans jamais faire aucun prosélitisme (et du vivant de babuji il en a tjrs été ainsi).
J'ai ainsi donc continué mon ptit bonhomme de chemin et si je peut rajouter une chose c'est que la "transmition" mème après le départ physique de Babuji à tjrs été aussi présente et beaucoup vous le diront mème plus forte; il ne peut donc pas (pour moi) y avoir de discution sur un eventuel besoin de successeur "spirituel".

J'ai continué à rencontrer et ce avec bcp de bonheur de tres vieux abhiasy (precepteur ou pas)comme Ragavendra Rao, Kastury, André Poray... et pas un ne c'est ni enrichi ni a dévoyé le travail de Babuji, je suis effaré de lire tt ce qui se passe dans les groupes de Chari.

(...) J’ai effectivement commencé dans la pratique du Sahaj Marg en 1977 et j’ai rencontré, pour la première fois, Babuji en 1979 juste avant le Basant.

J’ai été, très tôt, intéressé par l’ésotérisme, la spiritualité et les religions et quand on m’a parlé d’une conférence à Nice sur la spiritualité je m’y suis rendu. Un grand bonhomme ( André Poray) déjà d’un certain age donnait cette conférence, avec comme support un film en 16mm de qualité moyenne mais le discourt était clair ; juste avant l’entracte il nous proposa d’écouter des chants de moines Tibétains et de rester ensuite quelques minutes dans le silence afin d’observer notre « état » intérieur, le temps de l’écoute me paru long et pour tout dire « barbant » (c’était ma première expérience de ces chants) quelques secondes après j’entendit : « vous pouvez ouvrir les yeux ! » j’interpellai mes amis, avec qui j’étais venu, en leur disant qu’il n’y avait pas eu de temps passé entre la fin de la musique et maintenant ! mais il m’affirmèrent le contraire en riant et que j’avais du dormir ( j’étais pas convaincu ). La conférence se termina sur des images de son maître ( Babuji ), un petit vieillard tout à fait ordinaire dans une maison tout à fait banale, et le conférencier proposa pour ceux qui le désirait de rester et d’expérimenter cette technique de méditation. Même expérience que précédemment : la perte de la notion du temps, même rire amusé des copains, mais au fond de moi une espèce d’excitation, agitation intérieure difficile à définire, j’avisais la personne ( Roger Voué ) qui nous avait parlé de la conférence et qui avait l’air de bien connaître le conférencier, je lui parlait de cette sensation bizarre, il me répondit rien de concluant et j’allais me faire dédicacer le livre qu’avait écrit ce conférencier ( un recueil des petites histoires « Yang et la recherche spirituelle » ). L’homme était calme avec une voix à la fois forte, posée et douce, je lui expliquait mon ressenti, il me fit asseoir a ses cotés, le temps de la dédicace ( avec tous mes vœux de progrès spirituel ) et me mit qq. seconde la main sur l’épaule et le calme revint avec en prime ??? je ne saurait quoi dire de plus mais qui ne m’a jamais quitté ; à ma demande d’en savoir plus sur cette technique, il me demanda qui m’avait invité à cette soirée et lorsque je lui disait qui, il me répondit que cette personne était capable de m’en dire plus.

Pendant plusieurs semaines je croisais Roger qui n’avait jamais de temps à me consacrer et je restais donc avec mes questionnements, mais à force de persévérance il finit par me dire : « ok si tu veut en savoir plus dans une quinzaine de jours une personne doit venir dans le Var à Sanary mais tu devras venir me voir qq. fois avant pour que je t’explique »

J’eu mes trois premiers sittings et peut être même quatre, durant lesquels je ne ressenti rien de rien …

( mais j’étais très jeune avec une soif d’expériences extra sensorielle hihihi je fut bien déçu. ) quant aux explications sur la technique, ce fut très succinct. Mais cette impatience et cette curiosité était tjrs là.

Je décidais donc de me rendre à Sanary dans le « centre azur » lieu où se déroulait des stages de toutes sortes. Une pension complète était proposé à des prix tout à fait correct et ni inscription ni rien d’autre ne me fût demandé, je précise cela car je peut vous dire que je venais là sur la pointe des pieds, me demandant où est-ce que je mettais les pieds étant d’un naturel prudent et me méfiant des sectes et autres religions.

Une petite centaine de personnes se trouvaient là, première impression : ils avaient l’air « normaux » et pas plus « allumés » que cela, d’horizons, d’age et de milieu sociaux différents, mais rien d’anormal jusque là. Pas non plus de décorum ni de rituel ostentatoire ; la personne Indienne attendue était là, en fait c’était une femme d’une cinquantaine d’année, accompagnée par un autre Indien homme assez cultivé, ( Sister Kastury fût la première personne envoyé en Europe par Babuji ), les gens la saluaient respectueusement sans plus, mais là non plus rien de bizarre. Les méditations en silence me parurent presque toutes interminable, j’entrouvrais de temps en temps un oeil curieux pour voir tous ces gens assis sérieusement en silence, j’avoue avoir, plusieurs fois, eu envie de rire étant d’un naturel joyeux voir espiègle et un peu iconoclaste sur les bord (c’est long 30mn de silence) ; mais toujours aucune sensations ni agréable ni désagréable. Des discutions étaient organisés et plusieurs fois cette Indienne a chanté en s’accompagnant d’un tt petit harmonium des chants dévotionnels, ( je n’étais, ni ne suis, féru de ces musiques mais il émanait d’elle et de ces mélodie une telle dose d’amour pour son maître que même encore à ce jours j’évoque ce souvenir avec émotion.

Au cours de ces 3 ou 4 jours je sympathisais avec plusieurs personnes et au moment de se quitter je fût surpris de me sentir comme un membre d’une famille auquel il dit au revoir (rien de bien logique à tt cela ! ). Ce n’est que sur la route du retour que je ressenti qq. chose de différent : j’avais l’impression de découvrir le paysage, ou plutôt les couleurs, les formes avec un nouveau regard, comme si un voile avait été enlevé ou de nouvelles lunettes, ??? (rien de bien logique là non plus à tt cela ! et encore moins de scientifiquement explicable).

Néanmoins qq. chose c’était produit, rien de bien quantifiable ni de bien qualifiable et qui m’a poussé à persévérer dans cette démarche et ce jusqu'à ce jours.

NB : André Poray à été un des tout premier européen à rencontrer Babuji en Inde, il n’a, au cours de sa vie, eu de cesse de parler de Lui et de Le faire connaître, refusant toute sorte de prosélytisme et de dérive commerciale, il a très tôt mis en garde contre la prise de pouvoir de Chari et c’est vu lui aussi recevoir une lettre lui indiquant qu’il n’était plus précepteur de la mission, ce qui nous a bien fait rire.

PS : Je n’ai jamais eu d’autre Maître que Babuji, et je considère tous ces frères aînés comme des instruments au service de l’avancée vers … ! ( « là où fini la religion commence la spiritualité, là où fini la spiritualité commence la réalité, là où fini la réalité commence la réelle béatitude, ce qui survient au delà est inexprimable » Babuji )


(…) Je n’ai a aucun moment observé de dérives financière ni en Inde ni en Europe (…) Pour ce qui concerne l’Inde mon avis (parcellaire) ne comporte que mes deux voyages 79 et 81 où je suis allé à Shahjahanpur ainsi qu’à Udaipur et Bombay ; durant ces périodes rien ni personne ne nous demandais quoique ce soit, une somme à titre indicatif était donnée pour un prix de journée mais cela était plus que modique, les livres de Babuji étais imprimé dans la cour de sa maison à ces frais et là aussi étaient vendu à prix coûtant, Babuji refusait que l’argent ne soit dépensé inutilement et durant ces nombreux voyages à travers l’Inde il voyageait en train en 3ieme classe (qui n’existe plus d’ailleurs), au début de la mission plusieurs fois on lui a demandé d’accepter une participation au frais de nourriture, il répliquait « comment pourrai je faire payer des membres de ma famille ou mes propres enfants ! » il c’est résigné a accepter lorsque les abhyasis lors des célébrations se firent de plus en plus nombreux. Pour info lors de ces célébrations la majorité des légumes, riz, lentilles étaient cultivé sur ces terres ; l’ashram à également été construit sur ces terres au détriment de sa propre famille ; Maintenant je n’ai vu que peu de chose des autres régions et de ce qui s’y déroulait mais tous mes amis indiens (qui eux aussi se sont bien gardé de rejoindre Chari) ne m’ont jamais évoqué de dérives financières avant son départ en 83 (ce qui ne veut pas dire qu’il ni ai pas pu y en avoir) mais tous les groupes qui ont continué et continuent encore à se rassembler en son nom en brassent ni fortunes ni biens… de nombreuses fois des vieux précepteurs sont venus en France et aucun d’entre eux n’en a jamais tiré avantage ni ici ni chez eux en Inde. Je suis régulièrement retourné en Inde rencontrer Ragavendra Rao de Raïchur, Ramachandra Reddy de Cuddapah, Narayan Rao de Gulbarga, Kastury de Lucknow, Vital Rao de Bangalore, tous full précepteur fait par Babuji et fidèle à lui seul, aucun ne vit ou n’a vécu en tirant parti de leur statut ou notoriété, ne mettant en avant que leur Maître Babuji. Juste une anecdote a propos de la voiture de Babuji (encore visible à Shahjahanpur), un Abhyasi du sud voulu un jour offrir une voiture à Babuji qui avais tjrs refusé d’en acheter une, mais son age avançant chacun lui conseillait d’accepter, il restait inflexible, la personne demanda alors a Babuji la permission de garer « par commodité » cette voiture à l’ashram et qu’il pourrait l’utiliser si nécessaire, Babuji fini par accepter. Cerise sur le gâteau la plaque minéralogique qui comporte trois lettres et quatre chiffres est GAG 8078. (photo à dispo).

Pour ce qui concerne la France, de 77 à 83 je n’ai jamais cotisé à aucun « parti », aucune quête pour d’éventuel cadeaux à Babuji (qu’il se serait empressé de refuser j’imagine), les premières traductions des livres de Babuji se sont faites bénévolement et les tirages se sont tjrs vendu quasiment à prix coûtant. Je peut affirmer que durant toutes ces années je n’ai jamais assisté a une quelconque dérive financière.

Question : êtes vous nombreux ?

Oui et non cela dépend des régions et comparé à l’avant 83 et l’après y a pas photo ! Lyon (j'y habite) à un groupe important et des précepteurs, Tours où je monte ce vendredi pour un w.end médit. , les alpes maritimes avec des anciens et des nouveaux que je vois régulièrement une fois par mois (ma famille y est encore), Paris, le sud ouest, la Suisse et un groupe fidèle de Barcelone que nous retrouvons régulièrement 3 fois par an notamment à Sanary en octobre où nous avons gardé l’habitude de nous réunir.

Je continue a voir Sister Kasturi (qui ne se fait plus très jeune) j’y serai ce mois de Février après le Basant , André Poray nous a quitté il y a de cela qqs années (il aurai eu cent ans cet année je crois) et une compilation de ces lettres avec Babuji est en train d’être réalisé.

(…) Après la mort de Babuji tous les précepteurs ont reçu une lettre de Chari leur intimant l’ordre de le reconnaître comme le président de la mission faute de quoi ils ne seraient plus précepteur de la mission (et ne pourraient plus transmettre (cela à suivi plus tard)). Ce n’est que plus tard qu’il s’est proclamé successeur de Babuji ! Quelle hérésie ! Babuji disait « si je me vivait ne serai-ce que minute comme le Maître je chuterai immédiatement ! » Babuji n’a jamais, même à la demande de certain, devant les égarements d’un précepteur destitué qui que ce soit : « je suis là pour faire des précepteur pas pour les défaire, mais si un précepteur devais s’égarer, la transmission s’arrêterai d’elle même. »

(…) j’ai rencontré l’année dernière à Fatehgarh le petit fils de Lalaji avec lequel nous avons médité, des groupes ont continué a suivre Lalaji sans se mêler au Sahaj Marg, il n’existe pas qu’une seule voie pour parvenir au sommet de la montagne. Maintenant pour moi ce que prône Chari n’a radicalement plus rien à voir avec la « voie simple, naturelle » de Babuji.

(…) André Poray (…), full précepteur à Sanary, (…) était c’est vrai ami avec Chari, mais plusieurs échanges de courrier après le départ physique de Babuji attestent des mises en garde concernant la tournure que prenait la mission et très vite il a pris du recul et c’est désolidarisé de la mission. Il en a été de même pour quasiment tous les full précepteurs fait par Babuji.

(…) André à toujours eu un faible pour la cause Tibétaine et a parrainé nombre de centre, il nous a même permis de rencontrer Kalourimpoché à Nice où nous avons fait une méditation avec lui, conduite par André, à la fin de cette médit le Lama à demandé à voir la photo de Babuji et dis à la grande surprise de certains moinillons outré à ces côtés « c’est une grande personnalité, c’est une très bonne voie, continuez! » Ils étaient aussi ouvert l’un que l’autre ; mais si dans certaines de ces conférences il parlait des Tibétains ou comparait les différentes techniques ou religions il est toujours resté fidèle à Son Maître qu’il plaçait devant toute chose. Babuji n’a jamais demandé de renoncer à quoique ce soit, ni intérêt, ni passion, ni religion. André était tout simplement humain et même si a la fin de sa vie nous n’avions plus très envie de l’entendre parler des temples de Borobudur ou des Egyptiens ou des Tibétains je peut vous assurer que lorsqu’il se tenait devant vous à plus de 90 ans vous aviez l’impression d’être au pied de Babuji (une fois faite abstraction de la forme physique bien sur). Il a pour ma part tjrs été un fidèle outil entre les mains de son Maître, ni plus ni moins.

(…) Ragavendra Rao de Raïchur est décédé il y a 3ans de cela, il a été une des personnes phare de tous ceux qui en Inde et en Europe sont resté fidèle à Babuji et à lui seul (même si les marques de déférence et de respect en Inde sont bien différente de chez nous voir même choquante (Babuji n’aimais pas cette coutume de toucher ses pieds et repoussait toutes velléité de ceux voulant les embrasser.) L’ashram (le bâtiment) de Raïchur à été le dernier lieu investi par les gens de Chari et cela avec armes et complicité de la police. Ramachandra Reddy de Cuddapah est lui aussi [décédé] l’année dernière. Narayan Rao de Gulbarga est tjr bon pied bon oeil et parcours tjrs différents centres en Inde mais son age (87ans)ne lui a pas permis de venir nous voir cet année. Vital Rao de Bangalore est tjrs parmi nous et je dois aller le voir en début d’année. Sister Kastury de Lucknow s’est retiré depuis belle lurette de la mission Chari et ce avec un discourt public qui lui a valu bien des ennuis ; le petit fils de Lalaji s’est lui aussi retiré et nous l’a clairement expliqué l’année dernière. Mais là ou Chari la joue fine, c’est en les gardant sur ces liste de précepteur de la mission malgré les nombreuses demandes de Kasturi de ne plus figurer sur les tablettes de la SRC… en Inde elle à un eu et a tjr un tel impact (vu ce que Bj à écrit et dit d’elle) qu’il ne peut se couper d’une telle image de marque (la défection de Ragavendra Rao, d’André Poray et de ts ces full précepteur avait suscité bien des questionnement à l’époque). Dr Shiam Rao de Gulbarga a lui, pris un peu de recul, je dois également le rencontrer bientôt. Vital Rao de Bangalore surnommé affectueusement Judge (c’est un ancien magistrat de la haute cours de justice de Bangalore) il est lui tjrs de ce monde même si le poids des années (+-85) se fait durement sentir, il préside tjrs des satsangs ainsi que les grandes réunions annuelles. Dr Srivatava a lui pris une voie légèrement à part voulant « mixer » science et spiritualité, nous lui avons avec respect expliqué notre désaccord mais je garde de l’amitié pour lui. Il a un temps assumé la charge administrative et la présidence de la mission dissidente de celle de Chari, (avant que celui ci ne s’approprie le nom et en face une tm) durant cette période « il a fait » de nouveaux précepteurs. Hormis Sister Kastury qui a été la seule a ma connaissance a « faire » des précepteurs sous la responsabilité et la conduite de Babuji (des lettres et ne nombreux témoignages corroborent cela) et continue a en faire très rarement, aucun des full précepteur ci-dessus cités n’en ont fait.

Aucun d’entre eux, à mon avis, n’a au sens propre (ou sale) du terme véritablement créé de « véritable mouvement ». Les réunions notamment pour le Basant ou l’anniversaire de la mission réunissent toujours plusieurs centaines de personnes dans les grand centres (hyderabad, bangalore, lucknow, etc …)et une collégiale plus ou moins informelle organise les célébrations.
Pour les enfants de Babuji c’est encore une autre affaire ; il ne reste plus que Servech le plus jeune, (les deux autres ne sont plus de ce monde) il vit à Shahjahanpur, il a +- rejoint Chari ( qui l’a fait précepteur lui et sa femme !!!) malgré sa prise de position contre lui au début, mais autorise ts les abhyasis venants au nom de son père a venir à Shahjahanpur Chariiste ou non (j’y suis allé l’année dernière pour le mariage de son fils que j’ai connu tt petit, et y suis retourné avec un petit groupe un mois plus tard). Il m’a également demandé de conduire des satsangs sur place dans la maison de son père.
(…) [Babuji] disait : « être précepteur c’est une charge et non un titre honorifique ou une quelconque indication de niveau spirituel » « Je pourrais obtenir le travail d’un âne (gag) !» (je rechercherai des textes précis la dessus).

Mais pour vous donner une idée : si vous avez soif, vous allez au robinet vous désaltérer, mais qui vous enlève la soif, le robinet ou l’eau ??? même en l’absence de robinet l’eau trouve tjrs le moyen de passer.

Le précepteur est un outil et plus l’outil est oublieux de sa « petite » personne, plus la transmission est efficace. Bj : « le précepteur est avant tout un abhyasi, il n’est précepteur que durant le temps de la transmission, il se doit de donner l’exemple. » le robinet se doit d’être le plus propre possible. J’ai eu cette réponse un jour : « be His instrument and keep the instrument cleen » un robinet rouillé teinte l’eau, l’eau est tjrs de l’eau mais ce qui y est rajouté consciemment ou inconsciemment la rend difficilement assimilable voire impropre à la consommation.

Beaucoup de gens et cela dès le début briguaient ce titre !!! allant jusqu'à lui écrire à ce sujet et tous ceux qui étaient dans cette attente ne sont jamais devenus précepteur, Babuji les préservant d’une poussée d’ego fatale. J’ai appris après son départ qu’ils avaient presque tous été fait précepteur par Chari (quel manque de discernement !!!). Et même des précepteur fait par Babuji sont tombé dans le piège de l’ego ; mais faut t’il leur jeter la pierre : qui est responsable (il n’y a pas de coupable) l’abhyasi précepteur dont l’orgueil gonfle ou L’abhyasi qui adule et glorifie le précepteur lui donnant par là le sentiment d’être important.
Il en va de même pour Chari, je ressent, chez certain (j’en ai eu aussi), beaucoup de colère envers lui, lui en veulent t’il de les avoir berné ou s’en veulent t’il a eu même de s’être laissé berné ?

(…) Si l’on considère Babuji sous son aspect physique et que l’on met cela en avant alors là oui, il peut y avoir, et il y a eu, idolâtrie ! Mais si tu vois et « t’attache »à la part du Divin en Lui, alors là tu place le Divin en avant ; un jour un abhyasi dit a Babuji : « Maître ! vous devez être contant, plusieurs milliers de personnes seront là pour le Basant » Bj : « oui mais combien sont de véritables abhyasis » « ils viennent me voir mais repartent sans m’avoir vu ! » il ne parlait pas de sa forme physique, mais de la perception de cette dimension divine que les gens ne voyaient pas, recréant une nouvelle image pieuse, et ritualisant la technique.

Posez vous la question : pourquoi autant de gens ont suivi Chari à la mort de Babuji ?

Tous étaient dans une forme de dépendance affective envers le Maître, pris alors comme le père idéalisé. Ils ont trouvé ce qu’il cherchaient : un gourou (goure où ?) vivant ! D’où la création du mythe, nécessaire à un avancement spirituel, du Living Master (le Maître vivant) mais Babuji n’est pas « mort » la transmission est tjrs là disponible à quiconque veut en faire l’expérience et ts les nouveaux que je côtoient peuvent vous le dire, même ceux qui comme moi ne ressentent rien ils en voient les effets dans leur quotidien sans être déconnectés de la réalité, bien au contraire.

(…) Je ne suis pas sur que quiconque ai pu manipuler Babuji, mais dans le cas de cette voiture, il n’a jamais voulu accepter qq chose pour lui même, c’est devenu la voiture de la mission qui servait non seulement à ces déplacements de la maison à la gare ou à l’ashram mais à toutes les personnes âgées impotente qu’il fallait aller chercher à la gare (il n’y avait pas de taxis à l’époque, rien que des vélo rikshaw).

(…) il n’y a jamais eu mélange, les gens de Chari nous fuyant comme la peste, peut être plane t’il une « interdiction » de nous rencontrer de peur d’apprendre des vérité pas tjr très bonnes a dire, tt comme « l’interdiction » de visiter vos sites dissidents. De plus n’ayant jamais fait de la retape, je n’ai moi même jamais cherché à rencontrer des abhyasis Chari.

(…) en avril 77 j’avais 19 ans ½ et beaucoup de précepteur fait à cette époque étaient jeune, ne nous enterrez pas trop vite ;-)


Umesh s’était lui aussi auto proclamé le successeur de son père, interdisant à quiconque l’accès de l’ashram y compris à son frère Servech !!!!!!!!,

L’épouse de Prakash vit à Lucknow et vas régulièrement aux satsangs chez Kasturi.

(…) Je n’ai pas vu encore le blog de Suresh, si c’est le même auquel je pense il est de Bangalore, c’est un biznessman ! et je dois le voir durant ce prochain voyage.

J’ai, je pense, croisé Pandit ji à Lucknow, Kasturi m’a expliqué ce qui c’était passé et m’a parlé de ce discourt.

Le Dr Hans Gangloff à rejoint Chari, il était sympa et j’avais eu de bon contact avec lui à Munich lors de la venue de Babuji ; mais bon voilà !

Question : Qu’est-ce qui fait la différence entre les « transmissions » ? Est-ce l’émetteur ou le récepteur ?

(…) Partons d’un postulat qu’une personne serait bien remonté à la source, origine, bouma….! Il transmettrai de là une énergie X, relayée par des précepteurs. Je garde ma métaphore de l’eau et du robinet. Si le récepteur (abhyasi) considère ou ne voit que la part humaine du transmetteur, il limite lui même le débit et la qualité de l’eau. Il en vas de même s’il le déifie, « l’idolâtrise », le « supermanise »… il y ajoute sa propre couleur !!!

« mais si un précepteur devait s’égarer, la transmission s’arrêterai d’elle même. », doit-on comprendre que l’émetteur a réellement la main sur cette transmission ?

Maintenant idem pour l’abhyasi précepteur, si le robinet rouille et s’entartre l’eau s’arrêtera naturellement d’elle même.

Analyse qui ne vaut que ce qu’elle vaut.


(...) De son vivant je n’ai jamais vu aucun de ses enfants assister à un satsang (et tous les vieux indiens vous le confirmeront), ce qui surprenais beaucoup les Européens, ils ne semblaient pas concernés par les choses spirituelles, à la mort de leur père les choses on bien changées surtout pour Umesh auto proclamé le Maître et le successeur spirituel de son père. (Le roi est mort vive le roi !) Allant jusqu'à créer et construire une école et un dispensaire dans la cour de l’ashram !!!! et en refusant l’accès à quiconque ne le reconnaissant pas comme tel !!!! (Cela ne vous rappelle rien !!!) (J’ai été moi-même refoulé il y a trois ans avec une abhyasi Indienne, amie d’enfance des fils et filles de Babuji, par le fils d’Umesh qui était là et n’a même pas daigné nous recevoir, malgré une lettre d’introduction d’un très très vieux précepteur bien connu de son propre père !)

Maintenant au moins quiconque veut accéder à la maison de Babuji, sa chambre…etc. y compris l’ahram, peut venir sans faire acte d’obédience à qui ou à quoi que ce soit (aux dernières nouvelles).

Attentats, empoisonnements…

Je ne voudrai pas rentrer dans un interminable questionnement ni donner corps à des choses du passé pour lesquelles je n’ai pas de réponse et n’en aurai peut être jamais : « Qui a tué qui ? Qui a tenté quoi ? Pour moi et je le répète Babuji est toujours présent et quiconque veut en faire l’expérience est le bienvenu !

Je m’explique : Ce qui m’importe, c’est le ici et maintenant, comment être… le plus en adéquation avec ce que je ressens et ce à quoi je crois, tout en restant ouvert (et les désirant) à toute nouvelle expérience qui viendrait corroborer, confirmer, ces ressentis et croyances ou démentir ou les modifier. Je peux vous parler de Lui, vous parler de mon expérience mais je n’ai pas envie d’alimenter la polémique et de faire ainsi le jeux de Chari. Babuji ne critiquai personne, je me contente de suivre son exemple, il était d’une telle simplicité et humilité.

(...) Je confirme et comprend mieux les « inquiétudes » du Dr Varadachari :
Le prosélytisme est un processus naturel issu de l’envie de faire partager et dont il est difficile de faire fi. Si cela s’applique à faire des adeptes de la tarte aux pommes chaude, cela ne porte guère à conséquence hormis un indigestion ;-) ! Mais appliqué à une croyance, dogme, religion… nous en connaissons les « égarements au cours des siècles !!!».

Babuji à tjrs dit « je ne suis pas là pour faire des abhyasis mais pour faire des Maîtres. » « Le sahaj marg n’est pas fait pour tous » mais il a également dit que le sahaj marg était fait pour l’humanité. Il n’y a pas là, à mon sens, de contradiction !

Si je prend la métaphore de la montagne que les humains cherchent à gravir, le sommet représentant Dieu.

Les religions sont l’apanage de tous et se trouvent dans les plaines. Les sectes et « Gourous » de tous poils seraient sur les premiers contreforts. Les différents courants de Spiritualité se situeraient un peut plus haut encore. La Réalité et la Réelle Béatitude seraient respectivement de plus en plus proche du But.

Durant toute l’ascension des « camps de base » se trouvent sur le chemin avec des gardiens de refuge ainsi que guides et sherpas pour vous emmener ou vous tracer la voie vers le campement suivant. Tous et à tous les niveaux ont leur utilité dans le grand Jeux de la Vie ! et l’instituteur de maternelle n’a ni moins ni plus d’utilité ou de mérite que le maître de conférence à l’université. Par contre la maternelle, primaire, collège, lycée etc. sont des passage quasi obligé.
Le sahaj marg n’est pas La seule méthode ni Le meilleur moyen de s’élever spirituellement ! (il l’est pour moi et j’en fait l’expérience avec le plus de discernement et d’objectivité que possible, mais je ne suis qu’un individu parmi des milliards d’autres.)

Le chercheur, marcheur, peut s’arrêter en chemin, accélérer, ralentir, il est libre même de rester empêtré dans le con-fort de tel ou tel camps de base. Nous ne pouvons que lui sourire et lui montrer que nous continuons le chemin que nous nous sommes fixé.

A mon avis (Bj et bcp d’autres ont dit la même chose) la seule responsabilité que nous avons est envers nous même, de continuer à progresser et plus nous nous élèverons plus la flamme divine dans notre cœur rayonnera et (sans appliquer aucune volonté humaine) entraînera inexorablement vers elle d’autres chercheurs, créant un courant de plus en plus puissant.

Je vous disais que beaucoup de vieux abhyasis ont après le départ physique de Babuji ressenti encore plus nettement la transmission, j’ajouterai que de plus en plus ces dernières années au fur et a mesure que nos frères et sœurs abhyasis s’élèvent, le rejoignent ou s’en rapprochent, nous faisons l’expérience de la puissance de cette énergie omniprésente.

La transmission de cette énergie n’est pas non plus une exclusivité TM du sahaj marg !

Un randonneur, après une marche épuisante, qui arrive devant un lac de haute montagne, fait l’expérience de recevoir cette énergie de la nature. Deux personnes qui se rencontrent et pour qui c’est le coup de « foudre » font également une expérience de transfert, échange d’énergie.
Rencontrer mère Térésa ou sœur Emmanuelle on permit ou permette de faire cette expérience.
S’adosser à un arbre centenaire peux procurer des énergies de la terre.

Maintenant vient la question de déterminer, qualifier, quantifier le niveaux vibratoire de ces différentes énergies et là en l’absence d’appareil suffisamment fin et à ma connaissance non disponible à ce jours il y a problème.

Voici mon opinion : Déjà, toute plante, animal ou personne rayonne sa propre énergie, cela se photographie (effet kirlian). Tout être humain pour autant qu’il en prend conscience peut « transmettre » sa propre énergie (magnétiseurs, guérisseurs, reïki, vaudou, j’en passe et des meilleures…). Plus l’individu « s’élève »et donc augmente sa capacité plus le courant paraîtra ou sera ressenti comme fort. Mais là encore, un courant de transmission fort n’est pas nécessairement un gage de qualité. Alors comment faire la part des choses ?

La personne sensée transmettre devrait être en adéquation avec ce quelle est sensée être (rapport entre paroles et actes) et donner envie d’être mieux connue.

Plus la transmission vient d’un niveau élevé plus elle devrait être ressentie comme subtile, légère et même si elle semble puissante, l’état qu’il en résulte devrait être subtil et léger. Babuji demandait après une méditation de rester quelques minutes dans le silence pour « ruminer » notre état, ressentir la différence de l’avant et l’après. Si cela était fait, cela éviterai que des états de lourdeur, maux de tête… soient pris pour une normalité ou ne soit expliqué par un mauvais travail de l’abhyasi (culpabilisation).

Progressivement le pratiquant devrait percevoir des changements en lui, sans renoncements drastique, sans mortification, sans auto culpabilisation. Babuji n’a jamais rien interdit, il conseillait, suggérait, souvent il racontait une « petite » histoire, la métaphore tombait à pic pour celui à qui elle était destinée.

Jamais le discernement, l’esprit critique, l’attention ne devrait disparaître de l’esprit de l’abhyasi, Babuji : « je ne veut pas faire des moutons mais des lions ! » « je ne suis pas là pour faire des abhyasis mais pour faire des Maîtres ! ».

Dernière chose : l’état ressenti, ruminé (subtil, léger, calme)après la méditation devrait pouvoir être un état ressource, a garder le plus longtemps possible ou retrouver cette vibration d’amour Divin et s’y ressourcer à tous moments de la journée, ce n’est que cela le souvenir constant (véritable but ou sens de la pratique). Tout en sachant, en gardant à l’esprit que cet état est transitoire (ne pas s’y attacher) et que bien d’autres états restent à découvrir.

Juste quelques anecdotes concernant le libre arbitre et l’ouverture de Babuji.

En 1980 Babuji est venu à Munich et un jours deux groupes s’opposaient : les végétariens et les non végétariens. L’on demanda à Bj, il sourit comme à son habitude et dit : « Ici vous êtes dans un pays froid et la viande aide à lutter contre le froid, on ne peut pas demander à un esquimau d’être végétarien, par contre avec la pratique votre désir de viande deviendra moindre et progressivement votre alimentation changera ; Ne faites pas de la nourriture une religion ! » Je ne peux citer que mon exemple : mais il m’a fallu bien 25ans pour que mon désir de viande s’atténue (j’avais été élevé à la viande) maintenant je ne mange de la viande pratiquement que si je suis invité, mais avec aucun sentiment de culpabilité ou de contrainte, je reste simplement observateur de ce que cela change en moi, je me nourris en conscience.

Il y a deux ans je retrouvais Jogarao un très très vieux précepteur (94ans) à Hyderabad
Qui me raconta ceci : « Je me trouvais à Shahjahanpur auprès de Babuji, et un problème depuis longtemps me préoccupais : la colère qui survenais en moi par moment ; J’étais là déjà depuis un moment et je n’osais lui en parler, me sentant coupable d’éprouver ce sentiment. Nous étions là tous deux silencieux, quand soudain comme mu par un ressort invisible, il se levât et alla apostropher violemment une vielle servante (qu’il aimait bien, mais qui devait n’en faire qu’a sa tête) et tout tranquillement revins s’asseoir comme si de rien n’était. Bj : « vous voyez, la colère peut être nécessaire mais à l’intérieur (désignant la région du cœur) cela peut rester calme ». Voilà comment Babuji très souvent enseignait : par l’exemple ou par métaphore.
Babuji : « Si je demandais à un abhyasi de faire (ou de ne pas faire) quelque chose, il se créerai un sentiment de dépendance (ou de culpabilité) créant un samskara encore plus fort. »


Toute personne, un tant soit peu sensible, ressent des « choses » auprès de personnes « évoluées », mais évolué ne veut pas dire réalisé, et une personne ayant atteint un haut niveau spirituel, n'est jamais a l'abris d'une chute. (plus on est haut et plus dure est la chute) Babuji disait : « si je me vivais comme un Maître je chuterai immédiatement » même pour lui, et les bruits de couloirs disant que au-delà de tel ou tel point : plus de retour en arrière ; ne sont à mon sens que balivernes destiné à se croire « arrivé » perdant par la même discernement humilité et sagesse.

Arrivé à un certain niveau, il est possible de manipuler les énergies pour son propre compte. Et Chari ne s'en est pas et ne s'en prive pas. D'où certaines sensation de lourdeur persistantes longtemps après la méditation, sensations d'extases même physique ressenties surtout par les femmes à son approche. Mais certains précepteurs peuvent volontairement ou involontairement modifier la qualité de la transmission, (tout simplement en voulant trop « Bien » faire, ou pire encore…)

La perte de la notion du temps peut correspondre à un état « d'immersion » la plus part du temps (et là je parle de moi) nous ne ramenons rien en terme de souvenir, mais cela est TOUJOURS accompagné d'une sensation de légèreté.

Selon la conception de la SRCMtm, il ne peut s'agir de la Grâce contrairement à ce qu'a prétendu mon interlocuteur Sufi, puisque la Grâce ne peut survenir qu'en la présence du maître vivant (= Chari).

Que les gens de Chari et lui bille en tête prétendent qu'il ne peut y avoir transmission de l'ultime, qu'en la présence d'un Maître vivant, cela n'est que foutaise destiné a asseoir le pouvoir humain du gourou.

« c'est dans ce cas seulement une excitation émotionnelle ou de l'imagination (recréation par l'abhyasi d'une ancienne condition pour flatter ses sens). »

Cela peut être vrai en partie, mais seulement si l'objet de l'attachement n'est pas du plus haut niveau. (Soit je vise le sommet et je m'attache a parvenir à ce but, soit je m'attache à un gardien de refuge du camps de base n°... (...)


[A propos de l'exclusion de certaines catégories de gens pour la méditation (manuel du précepteur de Chari) :]
(...) J’ai le manuel donné aux précepteurs ainsi que la note complémentaire venue qq années après et il n’a jamais été fait mention de tout cela :
- les lépreux : on vois là un très vieux rejet et surtout des Brahmanes dont Chari fait évidemment parti, les lépreux sont des hors castes, rejeté de toutes les castes. C’est révoltant de voir cela écrit dans un mouvement dit spirituel.
- les alcooliques et les drogués : là aussi pas de consigne écrite, mais Babuji à conseillé de ne pas donner de méditation au personnes utilisant des drogues.
-les gens qui ont mauvais caractère (sic) et ne veulent pas changer : alors là il y a de quoi rire (pour ne pas pleurer) voir plus haut l’exemple donné par Bj sur la colère. Fondamentalement toute personne a, même caché très profond, une volonté de changement et d’évolution, si ils ne voient pas cela !
-les gens mentalement dérangés : (...) Bj disait que la méditation n’est pas là pour guérir et si vous êtes malade il n’est pas conseillé de méditer mais de plutôt consulter un médecin.
Donc en cas d’affection physique fièvre etc.… direction le toubib, de toute façon cela ne sert à rien (essayez avec de la fièvre et le bez nouché :-) )

Dans le cas de certaines personnes « border line » personnellement, je conseillerai à la personne d’aller consulter, mais je ne me permettrai pas de donner un sittings, ni de l’introduire dans un satsang, (tout les anciens déconseillaient de le faire) mais cela ne m’est jamais arrivé.

Alors pourquoi tant de dépressifs dans ces groupes ??? Je pense que des personnes recherchant sincèrement une voie d’élévation spirituelle, s’y engageant et découvrant consciemment ou inconsciemment qu’ils se retrouvent dans une voie de garage ou pire ont de quoi être dépressif d’autant que malheureusement l’homme a du mal à revenir en arrière et à reconnaître sont égarement.

(...) Jogarao à Hyderabad (AP) n’était pas full précepteur et est dcd il y a un an et demi. "Shri Ram Chandraji Maharaj Seva Trust" à Cuddapah, nommé ainsi pour éviter un procès avec la SRCM de Chari. : Si c’est ce que je crois elle a été crée pour permettre de louer une salle ou un lieu de réunion pour certaines grandes manifestation (basant, 30 avril), mais rien de plus, c’est pour cela que je parle de rien de très formel (pas de cotisation ,inscriptions …) il en vas de même en France après 83 André avait avec qqs ancien « crée » ‘la voie de la réalité’ entité loi 1901 pour les mêmes motifs (mais personne n’en a jamais entendu parler, car pas de pub ni rien, juste un moyen légal de louer ponctuellement une salle ou le centre à Sanary.

(...) Pour Ragavendra Rao et le toucher des pieds : clarification :
En Inde toute personne âgée est par définition respectable et dans toutes les familles les jeunes vont toucher les pieds des anciens, les employés le font pour le super pdg, le fils le fait pour son père, etc. Rao à tjrs refusé que les occidentaux le fasse idem Bj, mais les Indiens entre eux y sont attaché et il avait bien du mal, mais repoussait gentiment les gens comme il le pouvait (mais son fils rentrant du travail le faisait, tradition tradition).

"Maintenant au moins quiconque peut accéder à la maison de Babuji, sa chambre…etc
Je te ferai part d’une éventuelle dérive (pas de visite au programme cette année) si j’en suis témoins ! Quant à l’adoration d’idoles ! : je ne pourrais que te citer l’expérience vécue par des nouveaux et anciens que j’ai accompagné sur place l’année dernière et l’année précédente, (alors on pourra toujours parler d’auto persuasion etc.) ce que je peut dire à mon humble niveau c’est que qq chose c’est passé lors des 2 médits sur place, il y règne une atmosphère particulière, très différente de la maison de Bj de l’ashram. (et plusieurs témoignages différents concordent) y compris sur le sahamadi de Lalaji à Fathegard.

(...) Ce n’est personnellement que bien plus tard après la mort de Babuji que j’ai entendu parler de cette histoire d’empoisonnement,( tu peut imaginer que si j’en avais eu vent à Paris en 82 j’aurais et je n’étais pas le seul dans ce cas, agis en conséquence) mais soit je regarde trop les série télé, soit je suis nul, mais en l’absence de corps …(je te rappelle que selon la tradition Bj a été incinéré, que voulais tu que l’on fasse plusieurs mois après, même les proches n’on rien prouvé,( si tu as des idées je suis preneur)

(...) Je vais vous raconter deux anecdotes :

- Ragavendra Rao était en Suisse (il est venu plusieurs fois en France) et au cours d’un échange où il nous décrivait ces rencontres avec Bj, une « nouvelle » abhyasi lui dit que nous avions eu de la chance de l’avoir rencontré de son vivant. Il répondit du tac au tac : « c’est vous qui avez de la chance » Nous restâmes interloqué. « Vous le rencontrez aujourd’hui tel qu’il est vraiment, sans pouvoir vous attacher à sa forme physique »

- Il y a trois ans je rencontrais chez Sister Kasturi une jeune abhyasi du Chari’s group, qui avait, et c’est là le plus rigolo, été « attiré » par le nom de Kasturi sur la liste des précepteurs et avait eu envie de la rencontrer (elle a eu toute les difficulté à obtenir son adresse !!!), nous avons sympathisé et échangé durant deux jours entrecoupé de réunions et sittings chez elle (nous logions dans un petit autel à proximité ; au bout des deux jours la jeune fille fini par me dire : « C’est la première fois que je ressent l’amour de Babuji à travers qq’un »

Illusion ? Croyance ? que dire ? mais son visage était différent et depuis je sais que des choses on changées ! (maintenant qui saurait dire ce qui aurai changé ou pas si cette rencontre n’avait pas eu lieu ? personne !)


Témoignage initialement paru sur le blog d'Elodie en septembre 2008